Des systèmes de gestion de contenu (CMS) pour tous les goûts
Les solutions proposées pour les sites Internet sont très variées. Avant, on était déjà content de pouvoir mettre les informations en ligne. Aujourd’hui, chacun peut gérer ses sites web grâce aux systèmes de gestion de contenu (CMS). Mais même ceux qui sont novices en la matière et veulent «juste avoir un site web» devront d’abord avoir une idée claire sur le type de CMS qu’ils souhaitent.
Les solutions proposées pour les sites Internet sont très variées. Avant, on était déjà content de pouvoir mettre les informations en ligne. Aujourd’hui, chacun peut gérer ses sites web grâce aux systèmes de gestion de contenu (CMS). Mais même ceux qui sont novices en la matière et veulent «juste avoir un site web» devront d’abord avoir une idée claire sur le type de CMS qu’ils souhaitent.
Personnellement, j’ai eu affaire jusqu’à présent aux trois types suivants – et bien entendu également à des formes mixtes:
L’intéressé |
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L’«intéressé» se porte volontaire pour créer un site web pour son association. Il a une préférence pour ce qui fonctionne de manière intuitive et sans problème. | |
Le manager |
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Pour le «manager», le site web est une fin en soi. Il a une préférence pour ce qui fonctionne tout seul. | |
Le bricoleur |
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Le «bricoleur» aime mettre la main à la pâte. Il ne ménage pas sa peine pour se familiariser avec HTML & Co., car il aime bien bidouiller et expérimenter. |
Les innombrables systèmes de gestion de contenu sont tout aussi différents que ces trois stéréotypes. Et chacun de ces trois types interprète un CMS de manière différente. Voici à présent un bref aperçu des CMS les plus courants. Je tenterai de classer ce qu’aiment et ce que n’aiment pas les intéressés, les managers et les bricoleurs.
Gestion de contenu hors-ligne
Car il existe aussi des CMS qui travaillent hors ligne. Les données sont créées, collectées et gérées localement. Le cas échéant, on effectue une publication (p. ex. via FTP). A l’ère du Cloud Computing, cela semble légèrement démodé, mais peut toutefois présenter des avantages.
Microsoft Expression Web ou Adobe Dreamweaver sont par exemple compatibles avec ce que l’on appelle les «Dynamic Web Templates». Ces modèles permettent de générer des pages de contenu. Les modifications sont automatiquement diffusées aux pages de contenu sans que les contenus spécifiques ne soient perdus. Et tout cela, sans Server Side Scripting et sans base de données!
Dreamweaver ou Expression Web se focalisent très clairement sur la création de codes (HTML, CSS, JavaScript, PHP, etc.). Ceux qui décident de suivre un cours (p. ex. Adobe Dreamweaver CS6/CS5.5, niveau base) devront donc posséder certaines aptitudes du «bricoleur», car ces cours transmettent des connaissances sur l’utilisation des différents logiciels, ainsi que des bases HTML et CSS.
«Formidable! Je peux utiliser ici HTML et CSS. Qui sait, peut-être que je vais m’atteler au Web Development.»Evaluation: **** (4 sur 5) | |
«Inadapté! HTML et CSS ne font pas partie de mes domaines de compétences!» Evaluation: – (0 sur 5) |
Le petit site web avec Joomla! ou WordPress
Joomla! ou WordPress suscite l’enthousiasme de l’«intéressé». Ce sont tous deux des CMS simples et stables pour petits à moyens projets. Le fait que l’on travaille en ligne sur un serveur avec des exigences correspondantes (un support PHP et une base de données MySQL sont nécessaires) ne pose aucun problème à l’«intéressé» et au «bricoleur». De nombreux fournisseurs d’hébergement proposent même aujourd’hui une «installation en un clic» de ces systèmes. Il suffit ensuite de configurer et de remplir les contenus.
Le «manager» sera peut-être le seul à ne pas se satisfaire entièrement de ces systèmes. En effet, dès qu’il faut gérer plusieurs contenus, Joomla! atteint ses limites en termes de fonctionnalité – il est souvent compliqué de gérer ou de retrouver les différents contenus dans des plus gros projets. Et WordPress a été initialement conçu pour des blogueurs et ne répond donc pas forcément à toutes les exigences commerciales.
Mais ceux qui désirent notamment se familiariser rapidement et efficacement avec la maintenance et l’utilisation de Joomla! devraient être au point à l’issue d’une formation de deux jours.
«Tip top! Facile à comprendre et on atteint rapidement son objectif.» Evaluation: **** (4 sur 5) |
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«Notre site fonctionne pour le moment encore avec Joomla! Mais nous arrivons aux limites.» Evaluation: ** (2 sur 5) |
Le système emblématique: TYPO3
Souvent, les trois type de CMS reculent face à TYPO3 qui semble à première vue très compliqué. Mais les versions actuelles permettent d’avoir un système de gestion de contenu qui répond pratiquement à toutes les attentes. et si ce n’est pas le cas, il existe certainement une extension. Lorsqu’il est bien configuré, TYPO3 est extrêmement convivial et efficace.
En tant que projet Open Source, TYPO3 est également avantageux du point de vue des coûts. Les compétences nécessaires peuvent être acquises par les rédacteurs, à savoir les «intéressés», en un jour et par les développeurs, à savoir les «bricoleurs», en 3 jours. Et comme il y a suffisamment de «bricoleurs», TYPO3 peut aussi satisfaire le «manager»… ou il prend une part des «intéressés».
«J’acquiers non seulement des connaissances sur HTML et CSS, mais aussi sur TypoScript.» Evaluation: ***** (5 sur 5) |
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«L’installation n’a pas été simple, mais à présent cela fonctionne très bien.» Evaluation: *** (3 sur 5) |
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«Typo3 a été le choix parfait pour nous! Multilingue, simple et clair. Nous avons pu également y intégrer notre Extranet.» Evaluation: ***** (5 sur 5) |
Conclusion
Etant donné qu’il existe différentes solutions, cela vaut la peine de s’informer sur les différents CMS et de se faire conseiller avant de se décider pour l’un des systèmes. Et si l’on a envie de mettre la main à la pâte, des compétences correspondantes peuvent être acquises en un temps limité.