Celui qui pose une question se met à la place de l’idiot pendant cinq minutes. Celui qui ne pose jamais de question restera idiot à jamais.
Celui qui pose une question se met à la place de l’idiot pendant cinq minutes. Celui qui ne pose jamais de question restera idiot à jamais. (Proverbe chinois)
Lors d’un entretien d’objectifs avec vos collaborateurs, il vous est peut-être déjà arrivé que ceux-ci vous posent des questions du style “Pourquoi avez-vous fait ceci ?” ou “Pourquoi vous comportez-vous comme cela ?” et de vous sentir agacé.
Dans diverses situations de leadership, il est utile que les parties prenantes s’efforcent de communiquer de façon efficace. Les connaissances et les expériences en matière de techniques d’interrogation sont d’un grand secours pour les responsables hiérarchiques. C’est cependant une erreur de croire que le recours systématique aux questions vous confirmerait dans votre rôle de chef. Au contraire, si vous débitez des questions apprises par cœur, les collaborateurs auront l’impression d’affronter un interrogatoire.
Conditions pour des questions constructives :
Avant de poser des questions spécifiques, la personne doit s’interroger sur le but de ses questions. Il arrive qu’une question contienne une partie de la réponse. La personne qui interroge ne devrait donc poser que des questions dont la réponse ne le déconcerterait pas. Aussi bien la personne qui interroge que celle interrogée sont libres de communiquer à leur gré. C’est pourquoi il est important de faire preuve d’estime et de respect réciproque. C’est à cette seule condition que le champ de la communication peut se déployer et que les deux parties peuvent entamer un dialogue constructif.
En outre, la connaissance de son rôle et l’expérience directe sont déterminantes. Intervenons-nous ou posons-nous une question en qualité de chef, de mentor, de spécialiste, de collègue, d’ami, etc. ?
Le processus d’interrogation se divise en plusieurs étapes :
Les personnes expérimentées telles que les journalistes et celles qui ont une grande expérience de la direction de personnel utilisent la méthode de questionnement classique: “Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ? Et pourquoi ?” et complètent leur répertoire avec des questions telles que :
Évitez cependant les questions commençant par “Pourquoi”. En règle générale, votre interlocuteur se sent contraint de se justifier et la communication, que vous avez pris soin d’établir et qui jusque-là s’est avérée utile, donne alors lieu à un véritable chaos verbal.
Privilégiez les questions suivantes :
Au-delà du questionnement, la personne qui pose les questions doit également faire l’effort d’écouter son interlocuteur. Cela signifie entre autres la capacité de percevoir les signaux non verbaux, donner à son interlocuteur un temps de réponse suffisant, s’assurer que ses propos ont bien été compris. Il faut également déterminer si le message est une simple description objective des faits ou juste une interprétation individuelle.
Essayez de dégager le sens des propos de votre interlocuteur et ne vous limitez pas à enregistrer des faits.
Restez intéressés.
Kommentar